Quelle surface autorisée pour une extension ?

Agrandir son habitation demande souvent des autorisations particulières afin d’esquiver les ennuis. En fonction de la dimension du chantier (élargissement moins de 5 m², moins de 40 m², plus de 40 m²), les règlements à respecter ne sont pas les mêmes. Alors, quelles sont les surfaces autorisées pour une extension ?

Qu’est-ce que la Superficie Plancher (SHON) ?

La superficie plancher est la surface totale couverte par l’extension d’un bâtiment, à partir du niveau extérieur. Cela signifie que les murs, fenêtres et portes ne sont pas pris en compte pour la Superficie Plancher.

La Superficie Plancher est donc une étape importante du processus d’ extension de maison traditionnelle . Elle permet de connaître directement la superficie autorisée à cet espace. Elle est généralement utilisée pour évaluer le coût des travaux, le budget alloué et même certains aspects juridiques liés à l’aménagement et à l’utilisation du bâtiment. La SHON est calculée en prenant en compte toutes les surfaces entièrement closes considérées comme construites (telles que les plafonds et les planchers) ou ouvertes (plafonds ouverts sur un balcon). La hauteur minimale requise pour les pièces est établie selon des modalités différentes, selon le type de construction et doit être respectée.

Il est important de noter que les balcons couverts ne font pas partie de la Superficie Plancher et ne sont pris en compte que si leur surface peut être considérée comme habitable. Il convient donc de faire attention aux exigences locales relatives aux balcons lors du calcul de la SHON. Cela vaut aussi pour les terrasses et autres vestibules qui possèdent des caractéristiques différentes susceptibles d’affecter le total final en Superficie Plancher.

Pour une extension admissible, à la fois le volume et la superficie présentent des limites qui ne sauraient être dépassées. Afin d’éviter tout retard ou problème lié aux permis de construire et/ou aux règles locales d’urbanisme, il est important d’effectuer des recherches en amont. La superficie maximale pour les extensions est de 40 m2, mais le volume peut varier considérablement selon le territoire concerné. Par conséquent, il est nécessaire de s’assurer que ces caractéristiques sont respectées avant d’engager un projet.

Avant toute chose, une étude sur les contraintes imposées par la loi urbanistique s’avère impérative. Il faut obtenir des informations sur les exigences locales du plan d’urbanisme local (PLU), valider le volume et la superficie des modifications envisagées. Si ces règles et contraintes ne sont pas prises en compte, vous risquez des tracas administratifs inutiles et des difficultés supplémentaires pour la finalisation de votre projet.

En résumé, lorsqu’il s’agit de planifier l’extension de votre propriété ou de votre bâtiment, les limites en matière de superficie et de volume doivent être strictement respectées pour éviter tout problème.

Mesurer la surface autorisée

Diverses surfaces de constructions sont exclusives d’un certain type de bâtiments en fonction des normes imposées par la loi sur l’urbanisme. Les balcons, les terrasses et les loggias ne sont pas généralement considérés comme des surfaces habitables et leur intégration à l’extension est donc soumise à une législation particulière.

Certaines surfaces, telles que les toitures vivantes (jardins), les locations touristiques saisonnières ou encore les abris au sous-sol sont soumis à des critères particuliers. Il est nécessaire de vérifier si les chapitres référencés restent en conformité avec le code en vigueur. De ce fait, avant d’entamer tous travaux d’aménagement, qu’il s’agisse d’une résolution immobilière ou d’un développement résidentiel, il est impératif de mesurer la surface autorisée. Cela permet de s’assurer que celle-ci soit pleinement applicable à votre projet. Ainsi, un examen attentif du terrain et des documents législatifs relatifs à votre zone d’extension sera nécessaire avant le commencement des travaux pour éviter toute erreur potentielle.